Je suis malade
Je suis malade. A un moment donné il faut bien le dire ! Arrêter d’essayer de le cacher. Je suis malade. Putain de merde ! Si seulement ce pouvait être un cancer. Quoique ça y ressemble. En pire. Je suis malade. Et je meurs à petit feu. Car c’est bien de ça qu’il s’agit. Je meurs et tout le monde s’en fout. Et personne même ne le voit. Je hais tout le monde. Je vous hais tous ! Quand on est malade, on a besoin d’être soigné. Où sont les soigneurs ? Où sont les putains de soigneurs ?! Je ne suis pas superman. Je ne suis pas superman putain de merde ! Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? De plus, en moins, différemment ? Qu’est-ce qu’il faut que je fasse bordel ?! Toutes ces conneries partout sur le pouvoir en soi, mais c’est de la merde ! Il n’y a rien en soi, rien qui puisse faire face à ça. Il n’y a pas de voix. A l’intérieur, il n’y a pas de réponses. Il n’y a absolument rien. Juste la maladie, qui se développe et détruit tout. Je suis malade. Et je ne suis pas soigné. Voilà la simple et stricte vérité. Il n’y a rien d’autre. Absolument rien d’autre à dire.
(Ecrit et publié le 4 octobre 2006)