"…"
…
Je crois qu’il a compris. La
peine que ça me fait de ne pas pouvoir m’exposer. Je crois qu’il a compris. La
peine que ça me fait de devoir me cacher. Je sais. Je parle du soleil. Et je
parle d’autres choses. Ce n’est pas un caprice. C’est la concrétisation de ce
que je ne veux pas dans ma vie. Fondamentalement.
Je veux avancer dans la lumière.
Attention j’aime bien l’ombre
aussi ! Oui, je ne peux pas juste dire que je veux avancer dans la
lumière, j’ai besoin de dire que le contraire aussi, c’est possible.
Ou peut-être qu’il n’a pas
compris, mais alors ça me plait sa proposition. Parce que c’est ne pas
accepter.
Et ce n’est pas l’acceptation qui
me délivrera. Je le sais. Je le sens. Parce que je la refuse, du plus profond
de moi.
…
(Ecrit le 6 mars et publié le 8 mars
2008)